samedi 18 octobre 2008

Et si... ?

Y aurait-il là, le sursaut d'un frémissement de quelque chose ?
Déjà, je vais mieux. C'est pas la panacée, ni même la forme olympienne, ma tête a pris 10 ans mais je remonte le temps et demain avec un peu de chance ça ne fera plus que 5.
Les derniers jours de la semaine m'ont transportée encore plus loin dans le désir que j'ai pour un. Et puis deux appels ont confirmé que je pouvais recommencer à sourire, vibrer, chavirer.
Le "nantais" est venu dîner et passer la soirée. C'était la première fois depuis son départ début mai. J'ai eu le sentiment d'avoir à mes côtés un vieil ami, aussi attentionné que quand il vivait ici voire plus peut-être. Ça ne m'a rien fait. C'est étrange mais c'est parfait. M. qui a suivi l'action involontairement, quasi en direct, a joué son gentil jaloux, froncer ces yeux doux et j'ai aimé. Ce serait mentir que de dire le contraire.
Une invitation à déjeuner inattendue, pleine d'inconnu(s). Elle tombe à pic pour me tirer de l'autarcie dans laquelle je suis. Elle correspond à mon état d'esprit quand je me dis que décidément l'Ex m'a privée de cette vie sociale qui m'est indispensable et qui était déjà bien entamée par ce boulot qui m'isole.
Un nouvel album de No-Man que j'attendais depuis 5 ans et qui me réjouit les tympans, glisse ses notes dans mon cœur, fait durer mes nuits et entrainent mon esprit ailleurs.
Et puis ce soir, une autre invitation étonnante, intrigante. Aller voir Sigur Ros, accompagné d'un anglais qui vit dans le Lot, travaille à Paris, plus proche du diable que des anges, anticonformiste à souhait. Ça me plait. Ça fait un bon moment que je ne suis pas allée dans ces lieux de musique qui étaient mon second domicile fixe dans une première vie. Il faut dire qu'il y a un moment aussi que les amis ne partagent plus mes gouts musicaux. Disons plutôt que j'ai toujours les mêmes goûts mais pas forcément les mêmes amis et ça m'ennuie.
Un rendez-vous demain au Palais Royal. Première sortie depuis un mois et demi. En fait, je n'en ai pas envie, mais je vais y aller quand même. Je me sens laide, indisponible pour ce genre de ballade, ma tête est prise, mon corps est ailleurs. Mais j'ai dit oui, alors allons-y.
Et puis, au moment où ce soir j'écris, ce Blackberry dont j'exècre la sonnerie retentit. Je vois le numéro qui s'affiche, je ne le connais pas. Et mon cœur bondit et si c'était lui ? J'ai le sourire jusqu'aux oreilles quand je recommence à écrire ici.
Et si tout ça était le premier frémissement du début de la fin des emmerdes ? On va faire comme si on y croyait, allez !

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