mercredi 25 février 2009

25/02

Trois mois et je me réveille encore en sursaut dans la nuit, une seule pensée dans la tête, lui.
Trois mois et je tremble à chaque fois que j'ouvre cette boîte mail.
Trois mois et je pense qu'il faut que je considère que les fantômes restent enfin au cimetière.
Trois mois et j'ai peur de fermer la parenthèse, de mettre un point final à des mots éphémères, des émotions précaires.
Trois mois et j'étouffe d'une violence silencieuse, d'une lâcheté criante, d'une douceur sinueuse.
Trois mois et je perds le sens de l'air, du rire, de l'envie mais pas du manque de lui.
Je voudrais qu'on m'enlève le cortex, que le vent aspire jusqu'au moindre résidu de lui, qu'il avale ce mur de poussière qui m'interdit de voir (ce) qui est derrière.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Envie de te dire ça passera, je le pense j'y crois mais ce n'est jamais simple ni évident, en tout cas je te le souhaite de voir (touche à ton cortex quand même :-) )

Anonyme a dit…

Tout cela prouve la qualité et l'intensité des sentiments que vous éprouviez.
Ce qui est derrière le mur de poussière finira par se dévoiler.
Avec douceur, avec du temps, avec les amis qui sont là, discrets, attentifs, veillant sur votre sérénité.
Un jour.... Bientôt...

Anonyme a dit…

Mais le sait il tout çà ?

Anonyme a dit…

C'est le plus grand des enfoirés de la Terre de te faire ça. Je te serre fort dans mes bras...

Anonyme a dit…

le sequestrer , le violer

Anonyme a dit…

Ben non ! Je reviens et IL est toujours là ! C'est dingue ça il "velcrotte" ton esprit ???
(bon j'ai vu qu'il y avait des trucs à lire qui se passait dans les airs...hum...vais y faire un tour...)
Bises de papillon

Enregistrer un commentaire