lundi 23 février 2009

Regarde-moi dans les cieux - 2/2

Sa main continue de décrire de lents va et vient sur ma queue avec la complicité de cette couverture aux couleurs de la compagnie aérienne et ses yeux et sa bouche continuent de me déguster, par petites touches… Je ne tiens plus, j’ai envie d’elle, je lui propose de rejoindre les toilettes, le long courrier est calme quasiment tout le monde dort… Ses yeux s’illuminent en signe d’assentiment, je me reboutonne et me lève tant bien que mal en direction des toilettes de la « first class ». La voie est dégagée, le coté furieusement érotique et interdit de la scène font naître en moi de puissantes poussées d’adrénaline. Je referme la porte sans tirer le loquet. Au bout de quelques secondes, j’entends des pas feutrés et la porte s’ouvre lentement. Elle est assez petite, mince avec de beaux seins tendus et un visage pétillant et des yeux… Mon Dieu… Je l’enlace en la parcourant de mes mains, le long de son échine, sur ses fesses, sur la courbure de sa poitrine, je la respire, goûte avec mes lèvres la douceur de sa peau… Et commence doucement à faire glisser son haut et son soutien gorge, je découvre alors 2 somptueux seins blancs, que je m’empresse d’embrasser, de cajoler et de sucer, elle pousse quelques longs soupirs qui me font dire qu’elle ne regrette pas cette petite escapade. Je n’en peux plus d’excitation, je vais exploser mon jean et mon boxer, elle doit le sentir car elle s’extirpe doucement de mes caresses et s’accroupit devant moi en me déboutonnant le pantalon…

Sa bouche qui suce mes seins m’a rendu folle et m’a donné terriblement envie de sa main entre mes cuisses. Pourquoi n’a-t-il pas exploré mon string mouillé ? Il a bien fait finalement de ne pas me caresser tout de suite. Cette frustration là est si excitante, si enivrante. Elle génère une envie démesurée de lui, attisée par l’étroitesse de l’endroit où je me trouve, gonflée par la peur de se faire surprendre à deux, dans ce lieu en plein cieux. Son sexe que j’ai lentement et longuement branlé tout à l’heure, je veux en connaître le goût, je veux le faire durcir encore, je veux lui faire subir en plus fort, le tourment capiteux qu’il m’a infligé il y a quelques secondes encore. Il est à ma portée désormais, plus de jean, plus de boxer, rien que sa queue nue tendue vers ma bouche. Ma langue gourmande pique d’abord la goutte qui perle au bout de son gland et le lèche ensuite comme une glace italienne, l’enroulant lascivement, le dévorant méthodiquement. Entre ma bouche qui le suce, ma main droite qui accompagne mes lèvres et la gauche qui pétrit ses fesses musclées, je sens qu’il est comme moi, dingue de désir, fou d’envies, avide d’exploser tous nos sens. Je sens sa queue qui gonfle comme une voile en pleine mer, j’entends son souffle qui s’accélère et je l’abandonne là, remontant lentement le long de son corps que mes mains dénudent en retirant ce t-shirt, dernière barrière entre la peau chaude de son torse et la mienne chauffée à blanc.

Je n’en peux plus, je fais coulisser son pantalon et son string dans la foulée, j’hésite un instant à goûter son sexe de ma bouche mais l’envie de la pénétrer est trop forte, je la retourne doucement et appuie ses mains contre le miroir du lavabo en la regardant par le biais de cet excitant reflet. Elle se cambre un peu faisant encore ressortir ses fesses, je guide lentement ma queue de la naissance de celles-ci à son sexe détrempé, et m’enfonce d’un coup de rein en elle. Un éclair de plaisir me traverse l’échine, c’est chaud, c’est mouillé, c’est trop bon… Son intérieur m’enserre juste comme il faut, comme si elle avait été moulé pour moi… Je sens déjà les prémisses de la jouissance entre mes jambes… Ma queue me semble avoir doublé de volume tellement cette fille me fait bander et m’excite… Je commence lentement à aller et venir en elle, en caressant ses cheveux, son dos, ses seins, cette peau dont le parfum me rend à moitié dingue… Et je ne la quitte pas du regard à travers cet improbable miroir des toilettes exigües de cet airbus. Je sens mes bourses prêtes à exploser. Je ne vais pas tenir longtemps, c’est sûr... Elle aussi je crois, elle soupire et gémit déjà…

“The more we fly, the more we climb, the more we know, that heaven is a lie... Yeah”


Que c'est bon de le sentir en moi... Je n'en pouvais plus tellement j'avais envie qu'il me prenne... C'est fou, sa queue est faite pour moi ! C'est une sensation délectable de sentir parfois que les anatomies sont telles qu’elles sont comparables à un moulage et son empreinte. C'est un peu comme si nous avions déjà l'habitude de nous, comme si ma chatte avait déjà connu sa queue ou peut-être l’inverse… Ses yeux qui ne lâchent pas les miens m'excitent et me font couler plus que ces va et vient... Ses mains qui me parcourent à l'unisson de son plaisir qui monte, m'affolent et me déchaînent, je le veux encore plus fort, encore plus loin. Je sens mes reins qui instinctivement se cambrent, mes fesses qui se jettent à la rencontre de son sexe ardent... Je ne veux pas que ça s'arrête... Vite, ralentir le rythme pour faire durer l'étreinte.... Mais il ne l'entend pas comme ça visiblement ! Je sens ses mains qui puissamment saisissent mes hanches, je sens ses reins accélérer la danse, je sens ses doigts glisser vers mon ventre... Qu’il frôle mon clitoris et je vais défaillir dans l’instant... Je le vois fermer les yeux dans le reflet du miroir, je sens son ventre qui plaque violemment mes fesses, ses doigts qui me cherchent… Et nos jouissances pressurisées comme l’air ambiant de ce jet, qui s’appellent, se rejoignent et se libèrent enfin.

… Je me suis éveillé au milieu de la nuit, sans doute à cause du décalage horaire, j’entendais la symphonie des grenouilles tropicales à travers la moiteur de la nuit. J’ai déplié mon bras et suis tombé sur son corps nu, alanguit d’un profond sommeil. Tout m’est revenu d’un bloc… Le voyage mouvementé en avion, notre arrivée à l’aéroport, notre incapacité à nous séparer et cette nuit de sexe, de sensualité, de fusion de corps et de complicité d’esprit… Un sourire m’est venu automatiquement sur le visage…

Don't be shy, say goodbye, let's find out, If heaven is a lie... Never let me go, 'cause I'll never let you fall …”

Ses mains à lui, Luz
Ses mains à elle, les miennes.


Ghinzu - Cockpit Inferno
tilidom.com

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mode "bis" un bien bel échange entre vos mains, sur les ailes du désir.

Anonyme a dit…

Excellent cette pièce pour 4 mains !
Les avions c'est comme les trains, il m'arrive jamais rien de "bandant", peut-être que ça existe... Votre texte fait rêver comme un phantasme ;o)
Bises de papillon

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