vendredi 20 février 2009

21/02

13, 14, 14, 13... Le nombre des cigarettes que je m'astreins à respecter depuis quatre jours. Je fais des bâtons sur le paquet à chaque fois que j'en prends une. Ridicule... Je me subterfuge moi-même pour éviter d'en griller. Et je clame à qui veut l'entendre que c'est encore un jour de gagné. Ridicule, vraiment ! Changer ce mot de passe devient urgent. Des initiales, une date... Ridicule n'est pas assez fort. Pitoyablement ridicule serait sûrement plus vrai.
"Oui, je suis là. Oui, j'ai eu tes mails". Pas un mot de plus. Ridicule cette réponse laconique que j'ai faite... Ridicule, idiote et puérile. Ridiculement puérile, comme moi, qui n'arrive pas à décrocher, qui n'arrive pas à me sevrer, de lui, de la clope, de ce "nous" fantasmé. Je suis une tox de la nicotine, des émotions frelatées, des sentiments viciés.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

"Je me suis rappelé ce que disait mon père quand il a arrêté de fumer. Il disait : "La question que tu dois te poser tout le temps, c'est : est-ce que j'ai envie d'une clope maintenant, en cette seconde ? Parce que si c'est non, alors, n'en fume pas. Et si tu penses que tu peux survivre à cette seconde, alors t'es déjà à la seconde suivante. Et tu dois vivre comme ça." C'est ce que je me suis dit. Est ce que je dois aimer absolument maintenant, à la minute même ? Et si je pense que je peux tenir une minute de plus, je serai déjà à la minute suivante. J'ai essayé de ne pas m'inquiéter pour le lendemain, la semaine suivante, le mois suivant..." - Nick Hornby in "Slam"

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