dimanche 16 novembre 2008

Mon esprit s'est égaré

Qu'est-ce que c'est chiant Sigur Ros ! Je fais quand même bonne figure pour l'anglais qui m'invitait et qui avait fini par dénicher les dernières places au Luxembourg quand en France tout affichait complet. L'archet sur une basse et les baguettes sur une guitare, ça va bien cinq minutes, mais ça me fait pas vibrer. Concert propret, tout comme le public du Zénith en ce samedi soir de novembre 2008. Que c'est devenu chiant les concerts maintenant ! Est-ce l'absence des volutes de fumées et celle de l'odeur du thc ? Est-ce la lumière bleutée des téléphones mobiles qui glace la salle à la place de la chaleur des briquets ? J'avais du mal à rester sur mon siège alors mon esprit s'est égaré. Et je repense à tous ces concerts auxquels j'ai assisté. Il y en a tellement que je suis incapable de me souvenir de la moitié. Mon encéphale est au travail pour essayer de retrouver quelques traces des moments où ces salles peuplaient toutes mes soirées. Pour beaucoup d'entre eux, je ne faisais qu'y passer, privilégiée que j'étais avec mes access et mes badges VIP. Est-ce quelque part l'Islande de ce soir qui déclenche cette image ? Je viens de me souvenir de Björk en robe blanche dans une minuscule salle parisienne que j'avais complètement oubliée. Et puis, les Stones à Prague pour le tout premier concert rock donné à l'Est après que le mur soit tombé. Vaclav Havel est monté sur scène et Mick Jagger a remué. Je fouille, je cherche... Siouxie & The Banshees sous la pluie, quand Baltard ce n'était pas la Nouvelle Star. Iggy Pop à Bourges parce que mes oreilles ont failli y rester. A Bourges aussi, dans un autre registre, Madredeus, les portugais, véritable coup de foudre quand pour la première fois je les ai écoutés. Il y a encore tous les concerts où ça poggotait dans ces salles improbables comme les Halles en contenaient. Impossible de me souvenir des noms des groupes que j'y voyais. Et puis U2 et puis les Cure dans des salles déjà bien peuplées. Il y a aussi Starmania, sans Balavoine hein, là-bas, quand ça s'appelait encore Leningrad. Le spectacle pour moi n'était pas sur la scène mais bien cette fois dans la salle. Un des premiers concerts en France de Nina Hagen parce que M. m'en a parlé, sinon j'avais oublié. Que c'est difficile de me souvenir de tous ces moments passés, c'est comme si aucun ne m'avait réellement marqué. C'est étrange, peut-être en ai-je trop écouté ? En tous cas, une chose est sure Sigur Ros, c'est pas vraiment ma tasse de thé. Il me manque du relief sur la scène et de l'émotion dans la salle. Comme Muse l'an passé, j'ai l'impression d'assister au release d'un album presque parfait. Finalement et tout compte fait, même le concert du groupe de l'ex, au Gibus en début d'année, avec le guitariste largué, la carte son plantée et le chanteur qui larsen m'a bien plus amusée ! Ah si quand même ce soir, un regret, celui d'être arrivée au moment où la première partie s'achevait, car ce que j'en ai entendu m'a attrappée. Je suis allée les chercher cette nuit quelque part sur le net. Pas facile de les y trouver mais je vous invite à aller les écouter. For a Minor Reflection c'est leur nom, islandais aussi, mais finalement plus bandants que ceux qui ont suivi !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

faut dire qu'avec la crise les islandais n'ont plus de moyens .....

Anonyme a dit…

Mortel ! ET hop, dans mon MySpace, merci Princess :)
Vu ton vocabulaire, je pense pouvoir émettre un avis très personnel sans te choquer : cette musique pue le sexe !
;)

les nuages bavards a dit…

@Charmi : Et faut aller les écouter avant qu'ils ne disparaissent...

@Fiso : Ah ouais ?!! Attends, je retourne vite les écouter, ça m'avait pas fait cet effet ! ;) Cela dit, très chère, si ça t'intéresse, je peux te suggérer une ou deux choses qui elles, définitivement "puent le sexe" ! ;)

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