Ce soir, j'aligne des lignes que j'efface, je vois des mots qui se succèdent sans faire de phrases. On a changé mon décor sans me le dire. On m'a sevrée trop vite sans me prévenir. Je vais encore écouter des notes qui m'attristent. Au final, elles pourront faire ce qu'elles veulent, se mettre en tierce ou en croche, elles ne pourront pas m'atteindre plus fort. Je suis comme une éponge qu'on presse, je sens mon cœur qui se tord. Je suis comme une éponge qu'on trempe dans le miel puis qu'on essore. Au final, je pleure des gouttes d'or.
5 commentaires:
Aucun rapport avec ta note, je réagis à ta play-list : a perfect circle et ginzhu, miam miam aussi !
@CUI: Que des gens de bonne compagnie ici ;) Bienvenue et ravie que ça te plaise.
si je pouvais être la tartine qui accueille les gouttes, histoire de me tremper ensuite dans un bol de désir......
Belle image que cette éponge trempée dans le miel, et les gouttes d'or...
J'aime beaucoup cette poésie. Merci pour cette lecture.
Bises de papillon
@charmithorinx : j ai vu un jour quelque part, qu'il était possible de mesurer la vitesse de progression d'un liquide dans une tartine. Je t'épargne l'équation. En revanche, si t'as des tuyaux sur le bol de désir... ;)
@veropapillon : ah non, non, c'est moi qui te remercie joli papillon. :)
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