Il y a des lectures qui provoquent finalement le contraire de ce qu'elles devraient faire.
Ce soir, je suis tombée par hasard sur quelques lignes qui racontaient les matins tristes, ceux où on se lève sans chaleur, en catimini, où on ramasse ses fringues de la veille, où on part en évitant que la porte fasse du bruit et où on marche seule vers le métro, la tête et les pensées mal à l'aise à travers des rues qu'on ne connait pas. Ces jours où malgré tout, on espère toute la journée sans y croire, un mail ou un texto.
Ce soir, cette lecture inattendue et finalement très banale, génère chez moi quelque chose qui l'est moins. Elle génère l'envie de dire merci et aussi de voir le verre à moitié plein.
Merci pour ce premier matin plein de tendresse et de douceur, de café chaud, et de marcher à deux dans les couloirs du métro. Merci de ce long baiser dans une rame pleine. Merci de ce mail qui est arrivé avant moi au bureau. Merci pour les autres qui ont suivi ces réveils, quand je n'étais pas à l'adresse habituelle. Merci d'avoir refermé la porte derrière moi. Merci d'avoir pensé à ma place au paquet de cigarettes, au ticket de métro que je n'avais pas. Merci pour ce réveil qui n'a pas été froid. Merci de m'avoir souri dès la première fois.
Philip Glass I Morning Passages
Ce soir, je suis tombée par hasard sur quelques lignes qui racontaient les matins tristes, ceux où on se lève sans chaleur, en catimini, où on ramasse ses fringues de la veille, où on part en évitant que la porte fasse du bruit et où on marche seule vers le métro, la tête et les pensées mal à l'aise à travers des rues qu'on ne connait pas. Ces jours où malgré tout, on espère toute la journée sans y croire, un mail ou un texto.
Ce soir, cette lecture inattendue et finalement très banale, génère chez moi quelque chose qui l'est moins. Elle génère l'envie de dire merci et aussi de voir le verre à moitié plein.
Merci pour ce premier matin plein de tendresse et de douceur, de café chaud, et de marcher à deux dans les couloirs du métro. Merci de ce long baiser dans une rame pleine. Merci de ce mail qui est arrivé avant moi au bureau. Merci pour les autres qui ont suivi ces réveils, quand je n'étais pas à l'adresse habituelle. Merci d'avoir refermé la porte derrière moi. Merci d'avoir pensé à ma place au paquet de cigarettes, au ticket de métro que je n'avais pas. Merci pour ce réveil qui n'a pas été froid. Merci de m'avoir souri dès la première fois.
Philip Glass I Morning Passages
PS : Et si c'était ma réponse au tag de Oh!91 ? ^^
Rien n'était prémédité, j'ai écrit ce texte juste avant d'être taguée. Mais après tout, la première fois et le premier matin, ça a pas mal de choses en commun...