Changement d’île, changement de décor mais même voie lactée. Je compte les étoiles comme on compte les ovidés. Pas pour dormir, juste pour déjouer l’idée qui traverse mon esprit focalisé. Une de ces idées absurdes, une de celles qui ne manquent pas de se former quand trop d’étoiles brillent et qu’on a envie que quelque chose finisse par arriver.
Les vœux, j’en ai trop fait. Vœux conjoints de phrases simultanées, vœux partagés sans qu’on se les dise, mais on savait. Des vœux que j’avais fini par prendre pour la réalité. Alors ce soir, de vœu je n’en ferai pas. Ces croyances sont puériles, inefficaces et sans objet.
Et je compte les étoiles comme on compte les moutons, pas pour dormir, non, juste pour éviter de céder à cette superstition.
Je ne vois jamais d’étoiles filantes. Pas de danger tout compte fait. Mais le danger, c’est comme la chance, on ne le voit pas arriver.
Elle fuse dans le ciel, juste devant mes pupilles dilatées par l’obscurité. Et je suis là à me demander où tu es, à me demander si les fantômes t’ont enfin quitté, si toi aussi ce soir sous ce même ciel constellé, tu penses à celle que j’étais. Et je suis là, percluse de doutes sur ce que j’ai fait en coupant net ce qui nous reliait. Et je suis là, courbée sous cette erreur que je reconnais pour l’avoir deux fois commise et deux fois regrettée. Situation et moment différents, mais mêmes effets sur mon incapacité à accepter, à plier sans rompre pour attendre que le mauvais temps passe sans craquer. Mêmes effets et même réaction lourde de conséquences, celle qui fait que ce soir je finis par sacrifier au fantasme de l’étoile filante et prie comme une impie pour que tu me donnes à nouveau signe de vie.
La vie est absurde. Ca fait longtemps que je le sais. La vie est mal faite et cet appel d’Afrique du Sud vient me le rappeler. Je vais vivre le reste de ma vie sans savoir vraiment qui tu étais, tenant pourtant le premier rôle sans jamais renoncer ni t’éloigner, alors que celui que j'entends à cet instant ne devait être qu’un figurant et puis s’en aller.
La vie est absurde, elle donne ce dont on n’a pas idée et le reprend quand on ne peut plus s’en passer. Les étoiles sont des connes, elles filent quand on ne croit plus aux vœux à formuler.
Pulp I Wishful Thinking
Les vœux, j’en ai trop fait. Vœux conjoints de phrases simultanées, vœux partagés sans qu’on se les dise, mais on savait. Des vœux que j’avais fini par prendre pour la réalité. Alors ce soir, de vœu je n’en ferai pas. Ces croyances sont puériles, inefficaces et sans objet.
Et je compte les étoiles comme on compte les moutons, pas pour dormir, non, juste pour éviter de céder à cette superstition.
Je ne vois jamais d’étoiles filantes. Pas de danger tout compte fait. Mais le danger, c’est comme la chance, on ne le voit pas arriver.
Elle fuse dans le ciel, juste devant mes pupilles dilatées par l’obscurité. Et je suis là à me demander où tu es, à me demander si les fantômes t’ont enfin quitté, si toi aussi ce soir sous ce même ciel constellé, tu penses à celle que j’étais. Et je suis là, percluse de doutes sur ce que j’ai fait en coupant net ce qui nous reliait. Et je suis là, courbée sous cette erreur que je reconnais pour l’avoir deux fois commise et deux fois regrettée. Situation et moment différents, mais mêmes effets sur mon incapacité à accepter, à plier sans rompre pour attendre que le mauvais temps passe sans craquer. Mêmes effets et même réaction lourde de conséquences, celle qui fait que ce soir je finis par sacrifier au fantasme de l’étoile filante et prie comme une impie pour que tu me donnes à nouveau signe de vie.
La vie est absurde. Ca fait longtemps que je le sais. La vie est mal faite et cet appel d’Afrique du Sud vient me le rappeler. Je vais vivre le reste de ma vie sans savoir vraiment qui tu étais, tenant pourtant le premier rôle sans jamais renoncer ni t’éloigner, alors que celui que j'entends à cet instant ne devait être qu’un figurant et puis s’en aller.
La vie est absurde, elle donne ce dont on n’a pas idée et le reprend quand on ne peut plus s’en passer. Les étoiles sont des connes, elles filent quand on ne croit plus aux vœux à formuler.
Pulp I Wishful Thinking